C’est par
attachement
à un très ancien nom de famille des Pyrénées
centrales que la trame de cette histoire a été reconstituée.
Ce nom, éminemment Couseranais, est celui des
Raufaste.
L’auteur
est l’un des nombreux descendants de cette famille ariégeoise dont
l’origine se perd dans la nuit des temps, mais qui peuple toujours les
deux versants des Pyrénées et ceci, depuis les rivages de l’Océan
Atlantique jusqu’à ceux de la Mer Méditerranée.
Ses personnages évoluent toujours dans le contexte
historique réel qui fut le leur et le texte se référe
régulièrement à l’épopée wisigothique dont il est issu. L'histoire se
situe donc résolument dans
l’espace géographique initial du royaume wisigoth de
Toulouse,
plus précisément entre le cours de la Charente et les
Pyrénées, à partir de la
signature du fœdus de l’an 418.
Manuscrit
du Bréviaire d'Alaric (Copie
du Xe siècle ?) Conservé
à l'Université de Clermont-Ferrand (Extrait
de Wikipedia)
Fibules
aquiliformes wisigothiques
Lorsque, dans le cours des siècles, son tour fut
venu de
rendre hommage à ses ancêtres, il se rendit au pays de ses origines, le
Couserans, en Ariège. Cette ancienne vicomté, c’est aussi le pays
d’Arn-Wulf,
l’Aigle-Loup de l’histoire. Il représente la survivance de l’esprit des
Goths-Sages qui, entre autres filiations ethniques vécurent en
Aquitaine et en
Gascogne il y a quinze siècles.
Sur la route du Port
d'Aula, dans la chapelle
Saint-Joseph, en aval des hameaux de Rieu, de Faup et de Raufaste. L’Aigle-Loup
était là !
Chapelle
Saint-Joseph
sur la route du port d'Aula
Autel
de la chapelle Saint-Joseph
Autour de la cascade du Léziou, près de l’Arbre de la
Princesse. Il
était encore là !
Sur les pentes du « Portus
Alto » (le port de Salau) ou dans la petite église des Hospitaliers de
Saint-Jean de
Jérusalem à
Salau, ou encore sur le vieux pont de Seix, partout, dans chacune de
ces
vallées, à chaque instant, l’auteur a eu la chance de le retrouver, car il était toujours là.
Il
l’a d’ailleurs reconnu
tout de suite bien qu’il ait entre temps modifié la tenue de ses
origines. Il
était toujours bien identifiable, drapé dans son grand manteau rouge et
coiffé
de sa tête de Loup.
Les
sabots de la vallée de Bethmale
« Toquey
si gauses
!»
Le
château de Foix (Huile sur toile
par Jocelyne Raufaste)
Église
des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem
(09140 Salau)
En fait, Arn-Wulf, l’Aigle-Loup, ne se
cache jamais, mais
comme tous ses semblables dans les mêmes circonstances, il ne se laisse
approcher que par ceux qui sont susceptibles de le reconnaître.
Ce
n’est que beaucoup plus tard que
l’auteur l’a retrouvé
loin de l’extrême Sud-Est du pays des Neuf Peuples et du Couserans.
C’était en
Saintonge
Croquis
de Jocelyne Raufaste
(une porte sur la Via d'Agrippa)
Thermes
et Arènes gallo-romaines de Saintes (17100)
Cette rencontre eut peut-être lieu alors qu’il sortait de la
bibliothèque municipale de Saintes où, l’heure de la retraite venue, il
effectuait de patientes recherches.
À
moins que ce ne soit en passant devant l’arc de
Germanicus, la porte du pays des Santonssur
la Via d’Agrippa ; ou peut-être
encore en revisitant le vieux
sanctuaire de Saint-Palais. Ou bien sous les voûtes de l’Abbaye aux
Dames, ou
sous les thermes de Saint-Saloine ; ou sur les gradins des
arènes
gallo-romaines. Ce fut de toute façon dans l’éternellement charmeuse
Xaintes-la-Coquette que l’Aigle-Loup lui a fait comprendre que pendant
toute
son enfance, il l’avait côtoyé, lui et ses Wisigoths, sans le savoir et
donc
sans les voir !
Le
moment n’était sans doute pas venu…
C’est également ici, à la fin des années 1990, que
l’Aigle-Loup, Arn-Wulf, lui a demandé avec une pointe de reproche dans
la
voix : « Pourquoi, tant en Saintonge qu’en Couserans,
et dans toute la Gascogne, m'as-tu oublié
depuis tant de siècles ? »
Il convenait donc que l’auteur lui trouve une
réponse !
Reproduction
autorisée par M. Philippe Camin et le Conseil Général des Landes que
nous remercions.
Et l’idée de ce récit est née lors de la présentation du
spectacle « Il était une Foix – Histoires et Légendes
d’Ariège ».
Le
fil conducteur en fut l’histoire séculaire de Pierre
Raufaste et de Jordane Galy, symbolisant la très ancienne rencontre des
Celtibères et des Wisigoths.
C’était
au Théâtre de Verdure de l‘Espinet, c’était à Foix…
et c’était émouvant.
Il
a pris forme lors de l’exceptionnelle exposition
« Qui es-tu Wisigoth ? » organisée par le
Conseil Général des
Landes et la ville d’Aire-sur-l’Adour.
Avec
les aimables autorisations de: Jean-Marie Curbières, « Foix, terre
d’Histoire » et Jean-Michel Gadal, « Il était une Foix… »
Habitants
de Gourvillette et de la Saintonge, Gascons des pays de l’Adour et de
toute l’ancienne "Vasconie", Occitans de la Malegoude et de toute
l’Occitanie, Montanhòls d’Ariège, Catalans du Nord et du Sud de la
Gotholania, le Pays des Goths, enfants blonds d’Andalousie et fils des
Astures de los Picos d’Europa, cette histoire trop souvent occultée ou
déguisée, c’est aussi la vôtre.
287 pages sur papier glacé
Format : 150X210
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n° 00043142 Et
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270 pages sur papier glacé
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n° 00056129-1 Et
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Format : 150X210
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